Taikyokuken à Ramatuelle. Taijiquan sur la presqu'île de Saint Tropez. Taichichuan école Yang style Li Guang Hua. Sanshou (d.d.m.).
Zhang Zhaodong

. . . Zhang Zhaodong (Zhang Zhankui) est né dans le hameau de Hongyan cun en 1858, à Hejian, dans la province du Hebei. Fils de paysans pauvres il ne pouvait pas faire d'études sérieuses, aussi il s'adonna très jeune à la pratique martiale du Meihua zhang, avant de commencer avec Li Cunyi la pratique du Xingyi quan sous la direction du célèbre Liu Qilan, à Tianjin. Puis à Beijing, il étudie le Bagua zhang de Dong Haichuan avec Cheng Tinghua. À la mort de celui-ci, en l'an 1900, il retourna à Tianjin.
. . . Son courage, son impétuosité, tout comme sa grande force physique et sa dextérité martiale le firent remarquer par le gouvernement local et ce notamment lors de l'incendie d'une porte fortifiée de Tianjin. Il gagna ainsi le respect du gouverneur de la ville qui lui proposa d'intégrer la police locale pour ramener la paix dans la ville.
. . . En 1911, avec Li Cunyi, il fonda l'Association de Wushu de Tianjin et continua à enseigner le Xinyi quan et le Bagua zhang, puis créa le style Xinyi-Bagua de Bagua zhang.
. . . A cet époque les côtes de Tianjin étaient infestés de pirates, on rapporte que Zhang Zhaodong aurait sauté sur un de leurs bateaux et aurait vaincu la quarantaine de pirates présents à bord. Ses participations avec ses meilleurs élèves à diverses compétitions et démonstrations de Wushu furent toujours très remarquées. Il décède en 1938.
. . . Parmi ses élèves pratiquant le Xinyi quan, le Bagua zhang et le style Xinyi-Bagua de Bagua zhang les plus connus sont :
Wang Shujin (1905-1981)
Han Muxia (1877-1954)
Jiang Rongqiao (1891-1974)

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. . . Zhang Zhankui (Zhaodong) (1859-1940).

. . . Né dans le bourg de "l'oie sauvage" (Hongyen cun) à Hejian Hou dans la province du Hebei, il se consacra tout d'abord à la pratique de la boxe de la fleur de prunier (Meihua quan) avant d'étudier le Xingyi quan sous la férule du maître Liu Qilan. A Pékin, il fit la connaissance de Cheng Tinghua (1) dont il devint frère juré et qui le présenta à Dong. Nanti d'une grande force physique ainsi que d'un caractère impétueux, il est resté célèbre à Tianjjin où il combattit la pègre locale. En 1911, il participa à la fondation de l'association de Wushu (arts martiaux) de cette ville. Son style personnel, parfois désigné comme Xingyi-Bagua, réunit le savoir transmis par ses deux maîtres. Les principaux héritiers de Zhang furent Han Muxia (1877-1954) qui défraya la chronique en ridiculisant publiquement un lutteur russe, Wang Shujin (1905-1981) qui s'illustra, quant à lui, en battant certains karatékas de renom au Japon et Jiang Rongqiao (1891-1974)...
. . . Dans les styles Cheng et Xingyi-Bagua, les doigts (au contraire du style Yin) sont largement écartés et étirés. Cette forme de la paume est dite "griffe du dragon" (long zhua zhang)... (p.19-20)

. . . (1) Le maître Dong Haïchuan (1813-1882) accordait semble-t-il une grande importance au "Wude" la vertu martiale sans laquelle le boxeur n'est qu'une brute. Un texte écrit par un de ses descendants de la deuxième génération, Sun Lutang (1860-1932) élève de Cheng Tinghua (1848-1900), fait écho à la pensée du fondateur: "La voie de la boxe doit être pratiquée en accord avec les principes de telle façon que sa véritable signification retourne à la vacuité illimitée. Lorsque l'on est immobile, le corps paraît vide, et aucun mouvement ne peut le troubler. Si subitement survient une attaque, sans la voir ou l'entendre on peut la pressentir et ainsi l'éviter. Seuls ceux qui suivent avec sincérité et honnêteté la voie peuvent parvenir à la compréhension de ce qui précède" (tiré du Quan yi qiu zhen). (p. 12)

. . . Les formes de la paume :
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. . . La position de la main ouverte offre plus de possibilités offensives et défensives que le poing fermé. Dans le Bagua zhang on dit que la paume engendre le poing, la forme de la main en crochet (goushou) et les piques des extrémités des doigts. Pour adopter la position fondamentale de la paume, il faut ouvrir la main en écartant largement les doigts et en creusant légèrement la paume. Les doigts doivent être fortement étirés, notamment au niveau du pouce, de l'index et de l'auriculaire. Traditionnellement, cette position de la main est appelée "paume de la griffe du dragon" (longzhua zhang).
. . . Les mouvements de la paume s'exécutent vers le centre du cercle autour duquel on se déplace (force centripète) vers la périphérie de celui-ci (force centrifuge), vers l'avant, vers l'arrière, vers le haut ou vers le bas. Dans tous les cas, les épaules restent abaissées parallèlement au sol.

. . . Les 8 formes de la paume :
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. . . 1 - la paume tournée vers le haut ;
. . . 2 - la paume tournée vers le bas ;
. . . 3 - la paume qui dresse ;
. . . 4 - la paume qui enlace ;
. . . 5 - la paume qui coupe ;
. . . 6 - la paume qui remonte ;
. . . 7 - la paume qui porte ;
. . . 8 - la paume qui vrille.

. . . On distingue huit formes principales de la paume ;
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. . .La paume tournée vers le haut (yang zhang) ;
L'énergie y est concentrée, soit dans le creux de la paume, soit à l'extrémité des doigts.
. . .La paume tournée vers le bas (fu zhang) ;
Les points de concentration de l'énergie sont la paume ou la tranche de la main.
. . .La paume qui se dresse (shu zhang) ;
On utilise principalement la base de la paume pour pousser ou frapper.
. . .La paume qui enlace (bao zhang) ;
La position arrondie du bras permet de saisir l'adversaire (force centripète). En déployant le bras vers l'extérieur, on peut frapper ou pousser avec le bord radial du bras.
. . .La paume qui coupe (pi zhang) ;
Enchaînée à partir du mouvement précédent, cette forme de la paume permet d'attaquer les parties génitales de l'adversaire avec le poignet (côté radial en remontant).
. . .La paume qui porte (tiao zhang) ;
Elle permet de soulever le bras adverse.
. . .La paume qui vrille (Luo xuan zhang);
L'énergie doit irradier à l'extrémité des doigts et au niveau de la bouche du tigre (hu kou), fourche formée par le pouce et l'index. Pour adopter cette position, lorsque la paume est tournée vers soi, les doigts dirigés vers le haut, il faut ramener l'auriculaire en éloignant le pouce, le poignet effectuant un mouvement de torsion. (p. 64-65-66)

José Carmona, Sur les traces du Bagua zhang, L'art martial des Huit Trigrammes, Guy Trédaniel Editeur, 1997.

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. . . ZHANG ZHAO DONG (1858-1938).

. . . Il naquit dans le village de Hong Yan sur la commune He Jian Cang Zhou de la province du Hebei au sein d'une famille paysanne. Tout petit il commença à étudier la boxe externe "Da Hong Quan". Il devint un combattant au caractère dur qui n'avait peur de rien et jouait les redresseurs de torts. Il aimait aider les gens faibles dans sa région et intervenait sans hésiter dans les bagarres et nombreuses rixes qui s'y déroulaient. Il avait souvent l'occasion de se battre mais il essayait toutefois le plus souvent possible d'arranger les choses.
. . . En 1877, une grande sécheresse sévit dans la région, il décide alors de se rendre à Tien Jin pour gagner sa vie comme marchand ambulant de fruit et légume. Il se lie d'amitié avec Li Cun-Yi — ils étaient comme deux frères, dit la tradition — qui le présente à son propre maître Liu Ji-Lan.
. . . Le haut niveau de réalisation de Zhang Zhao-Dong et de Li Cun-Yi les firent devenir deux grands piliers des lignées du Xing Yi Quan du Hebei.
. . . Plus tard, Zhang deviendra élève de Dong Hai-Chuan et apprendra le Ba Gua Zhang. Comme Dong était déjà très âgé et était sur le point de mourir, Cheng Ting-Hua lui enseigna avec sérieux et force le Ba Gua de Dong. Il finit par devenir grace à Cheng un des huit meilleurs disciples de Dong Hai-Chuan.
. . . En 1900, les armées réunies des huit pays d'occident envahirent la Chine, Cheng Ting-Hua fut tué par les envahisseurs et Zhang décida de rentrer à Tien Jin.
. . . Un jour, à la porte nord de la ville (il y avait quatre portes, une dans chaque direction cardinale) un incendie se déclencha. De hautes et larges murailles défensives faisaient le tour de la ville surmontées d'un chemin de ronde et même d'habitations sur deux étages parfois. Une réserve de poudre au-dessus de la porte nord commençait à flamber et seul Zhang intervint. Il réussit bravement à éviter que la réserve explose et que la porte soit détruire, acte gravissime.
. . . En effet sous la dynastie Qing, une loi précisait que toute porte de ville détruite, tout mur écroulé...(laissant le champs libre à d'éventuels ennemis) verrait le maire déchu de ses fonctions et condamné à de lourdes peines, car c'était équivalent à perdre une guerre. Le maire pour le remercier l'invita à rentrer dans la police de la ville afin d'aider ses services à lutter contre bandits et brigands.
. . . Au cours des dix années de bons et loyaux services dans la police, il se distingua à de nombreuses occasions pour sa grande efficacité, son courage, son intelligence et son haut niveau en combat. Tous les citoyens de la ville le connaissaient et c'est en grande partie grâce à lui que la paix régna pendant toute cette période sur Tien Jin.
. . . Ses nombreux combats et sa grande expérience l'amena à douter puis remettre en cause certains points du Ba Gua Zhang, comme sa façon de tourner autour de l'adversaire pour appliquer les techniques d'attaque vers le centre. En 1911 il fonda avec Li Cun-Yi " l'Association des arts martiaux chinois " ( Zhong Hua Wu Shi Hui ) puis après le décès de Li Cun-Yi, " l'Association de recherche des arts martiaux ".
. . . C'est à cette époque qu'il apporta, après mûres réflexions, des modifications dans la pratique et l'enseignement tant du Xing Yi que du Ba Gua.
. . . Il agrandit les positions, combina la force du Xing Yi aux déplacements et changements du Ba Gua, adjoint la méthode du " Grand Canon " et créa une nouvelle branche, le " Xing Yi Ba Gua Zhang " pour augmenter le Fa Jing (émission de force interne). Zhang Zhao-Dong était surnommé " la main rapide comme l'éclair ".
. . . Un jour qu'il combattait avec son élève Zuo Zhen-Ying, il le fit virevolter en l'air tel un drapeau, cela étonna tout le monde ! A cette époque Zhang avait beaucoup d'élèves et le groupe ou clan du Xin Yi Ba Gua Zhang était fort puissant à Tien Jin et même au delà, sur tout le nord de la Chine. Les membres et les responsables du clan faisaient la pluie et le beau temps sur le wushu dans la ville, autorisant tel pratiquant à enseigner, tel autre à suspendre ses cours, même pour d'autres styles. On les surnommait " pires que les despotes ". Cependant ils n'étaient pas injustes et ont en fait aidé nombre de pratiquants en difficulté- même certains qui ne le méritaient guère !
. . . Le créateur du Yi Quan, Wang Xiang-Zhai vint à Tien Jin pour gagner sa vie et rendit visite à Zhang Zhao-Dong en précisant bien qu'il était " le dernier élève de Guo Yun-Shen ". La plupart des élèves de Zhang, qui étaient bien plus âgés que lui, ne le croyaient pas et doutaient même qu'il ait été élève de Guo. Zhang Zhao-Dong ne creusa pas la question et accepta ce petit frère qui pratiqua avec ses jeunes élèves.
. . . En 1935, Xiao Hai-Bo, un bon pratiquant de Ba Gua Zhang était devenu le héros d'un roman paru dans un journal de Tien Jin où il racontait comment il était devenu le frère de pratique de Dong Hai-Chuan. Cela mit en colère beaucoup de pratiquants de Ba Gua de Tien Jin. Après qu'il ait avoué son mensonge, Zhang Zhao-Dong une fois encore grand cœur le pardonna et le protégea.
. . . Zhang fut invité comme président du jury, membre du comité critique, fut sollicité pour des démonstrations à de nombreuses occasions, citons :
. . . — en 1929 à la création du foyer d'arts martiaux de Hang Zhou.
. . . — en 1930 aux jeux de Shanghai.
. . . — en 1933 aux jeux de la Chine du Nord à Qing Dao, aux cinquième jeux nationaux de
. . . — Nan Jin, au deuxième examen national de wushu à Nankin.
. . . — en 1934 aux 18eme jeux de la Chine du Nord à Tien Jin.
En 1938, il meurt d'un cancer de la gorge. (p.43-44-45)


. . . Sun Lu-Tang (1860-1932) dans son ouvrage " Quan Yi Shu Zhen " (la vraie théorie de la boxe interne) écrivait :
. . . — " Etre capable de rester dans le calme, de faire le vide en soi permet d'intégrer l'intention au monde extérieur et de ne faire qu'un avec tout. Ceci permet de sentir les choses arriver, de pouvoir se défendre sans avoir besoin de voir ni d'entendre. Il y a seulement quatre personnes qui ont atteint ce niveau, ce sont : Dong Hai-Chuan (1813-1882) du Ba Gua Zhang, Li Luo-Neng (1808-1890) du Xing Yi Quan, Yang Lu-Chan (1789-1872) et Wu Yu-Xiang (1812-1880) du Tai Ji Quan ". (p.35)


. . . Xing Yi Quan & Ba Gua Zhang :
. . . C'est Zhang Zhao-Dong (le premier maître a avoir eu l'idée d'intégrer le Fa Jing du Xing Yi Quan au sein du système des changements et déplacements du Ba Gua Zhang) qui créa une nouvelle branche du Bagua zhang : le Xing Yi Bagua zhang. C'était un expert en Xing Yi Quan et Bagua zhang, qui servit dans la police de Tien Jin durant une dizaine d'années. De ce fait, il fut souvent confronté à de nombreux combats à mort, parfois seul contre des dizaines de bandits. Au cours de ces combats extrêmes, il commença à douter de certaines notions traditionnelles et de l'enseignement classique. Par exemple, dans le Bagua Zhang on a coutume de dire que le pratiquant doit imaginer un adversaire au centre (?) ou autour de soi et l'attaquer ou l'éviter.
. . . En approfondissant ses recherches, il modifia quelque peu les techniques et créa une façon de pratiquer plus ouverte, plus naturelle, plus puissante, le « Xing Yi Quan grande position » et le « Bagua zhang grande position ». Pour finir, ultime étape, l'union de ces deux pratiques donna naissance au Xing Yi Ba Gua Zhang.

. . . Un changement important s'effectua également à l'occasion de la création du Xing Yi Ba Gua Zhang lorsque le maître prit la décision d'expurger de la pratique proprement dite les aspects philosophiques et/ou ésotériques, les considérant comme étrangers à la bonne compréhension de l'art de la boxe. Bien sûr, les élèves ou les professeurs, selon leurs sensibilités et affinités propres pouvaient continuer d'étudier ces domaines si bon leurs semblait.
. . . L'accent fut donc mis sur le travail du corps (comme on ouvre un arc à la fois de manière serrée et détendue), sur l'attitude correcte et sur la méthode d'utilisation du corps entier au cours des déplacements.
. . . Le maître sélectionna diverses techniques provenant notamment de l'art du maniement de la lance et de l'épée — extraites des méthodes militaires de la dynastie Ming — ainsi que de l'art du maniement du bâton pour renforcer les muscles et tonifier le système nerveux. Ces différentes pratiques permirent d'augmenter la force élastique par des mouvements longs et étirés, d'accroître la vitesse et de mieux utiliser le Jing Qi.
. . . Le Jing est la force utilisée dans les arts martiaux. Le Nei Jing, ou force interne est une énergie mobilisée de l'intérieur vers l'extérieur donnant naissance à la force explosive ou Fa Jing. Elle permet d'accroître la puissance de l'attaque. Zhang Zhao-Dong possédait une grande maîtrise du Fa Jing de sorte que, jusqu'à sa mort, il fut le maître incontesté de la ville de Tien Jin.
. . . Le Fa Jing est un flux explosif déclenché à l'occasion d'un mouvement court et rapide. Tous les muscles du corps sont unifiés dans une contraction instantanée, un flot important d'énergie entoure et emplit les muscles, tendons, nerfs et ligaments, réveillant sur son passage des zones endormies et libérant de nouvelles sources. Tout ce processus converge au point de contact avec l'adversaire (idéalement, tout point). L'énergie se déverse à travers les minces fibres musculaires, le système nerveux central optimalise ce flot de manière à ce qu'aucune entrave n'apparaisse — entrave entraînant son lot de blocages, de dispersion amoindrissant la qualité et l'efficacité du geste effectué... (p. 68-69)

Wong Tun Ken, Ba Gua Zhang ou La Boxe des Huit Trigrammes, Guy Trédaniel Editeur, 1998.
Il donne deux dates différentes pour la vie de Zhang Zhaodong p.43 et p.65 (1867-1940) alors que p.67 il donne (1858-1938).

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. . . Zhang Zhaodong (Houhongyancun, août 1867-1940) était un professeur chinois (ou plutôt 1858-1938).

. . . Son premier nom était Zhang Zhankui, zi Zhaodong, pratiquant célèbre de Xingyiquan et Baguazhang, styles d'arts martiaux chinois.

. . . Biographie

. . . Zhang Zhaodong est né dans le village de Houhongyancun, sur le territoire de la commune de Hejianxian, dans la province du Hebei. Fils de paysans pauvres il ne pouvait pas se permettre de faire d'études, ainsi il s'est adonné à la pratique des arts martiaux, Mei Hua Zhuang ou Huaquan ou mizongyi, avant de commencer (en 1877 à 19 ans) la pratique de Xingyiquan sous la direction du célèbre Liu Qilan. En 1881 (23 ans et non 16 ans), il part à Beijing, où il est devenu un ami et frère juré (ce qualificatif est plutôt attribué à Li Cunyi) de Chenq Tinghua, qui l'a présenté à Dong Haichuan qui l'instruisit dans le Baguazhang. À 21 ans (plutôt 42 ans), il déménageait à Tianjin (c'est plutôt à la suite du décès de Cheng Tinghua en 1900) où il gagnait sa vie en démontrant les arts martiaux dans la rue. Il est devenu populaire parce qu'il s'est souvent battu contre l'injustice. En 1900, il a été embauché par le gouvernement local pour attraper les voleurs et les criminels, une sorte de détective. Lors d'un incendie, d'une porte de Tianjin il a eu le courage d'enlever les explosifs et a gagné le respect du gouverneur de la ville. Dans les dernières années de la dynastie des Qing, il eu un combat avec un robuste allemand, qui a remporté six médailles dans la compétition des "six-nations", et le battit. En 1911, avec Li Cunyi, il a fondé l'Association des pratiquants de Wushu de Tianjin (Tianjin Zhonghua Wushi Hui) et a commencé à enseigner le Wushu. En 1918, il a participé avec Li Cunyi, Han Muxia, Li Jianqiu, Liu Jinqinq, Wang Junchen, etc., à la compétition de l'Association martiale des Dix mille Nations (Wanguo sai wu Dahui), où il a relevé le défi d'un russe et a gagné. Toujours en ce moment-là il est dit que la côte de Tianjin étaient infestés de pirates et que Zhang a sauté dans un des bateaux de ces criminels et a vaincu les 40 marins à bord. Dans les années 1929-1934 il a participé aux événements les plus importants de Guoshu (arts martiaux chinois dans la 1ère moitié du 20e siècle, synonyme de Wushu). En 1938, il est tombé malade du cancer de l'oesophage qui le conduit deux ans plus tard à la mort. Parmi ses élèves les plus célèbres apparaissent :

. . . Wang Junchen
. . . Liu Jinqing
. . . Qiu Zhihe
. . . Li Jianqiu
. . . Daoxin Zhao
. . . Jiang Rongqiao
. . . Qian Shuqiao
. . . Zhang Yuting
. . . Wang Shujin

. . . Wang Jun Chen
. . . Han Mu Xia (1877-1954)
. . . Zhao Dao Xin
. . . Liu Hai Chao
. . . Liu Jin Qing
. . . Li Jian Xia
. . . Zhuang Yu Ting
. . . Yao Fu Xiang
. . . Qian Shu Qiao (1894-1972)
. . . Zhang De Qing
. . . Qiu Zhi He
. . . Jiang Rongqiao (1894-1972)
. . . Wang Shujin (ne figure pas dans cette liste par Wong Tun Ken)